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Autoportrait de Manon Collot, dite Man-Collot : une artiste se représentant en train de peindre, acquisition 2024 ( © Ville de Limoges / C. Bourgouin), 1935.

Les artistes femmes au musée des Beaux-Arts

La Journée internationale des droits des femmes du 8 mars nous offre l'ocassion de mettre en lumière les acquisitions autour des artistes femmes au musée des Beaux-Arts.

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Les collections du musée des Beaux-arts se distinguent par la place donnée aux femmes artistes

Dans les collections d’émaux, avec par exemple Suzanne Court (XVIIe siècle), Jeanne Soubourou, Henriette Marty (XXe siècle) ou plus récemment Natacha Baluteau, Christelle Derenne, Léa Sham’s ou Lise Rathonie (émailleuses toujours en activité à Limoges). 

Les collections de peinture du musée offrent une large place à Berthe Morisot, Suzanne Lalique-Haviland, ou à Suzanne Valadon, auxquelles deux salles du parcours permanent sont consacrées. 

Une spécificité renforcée

Le musée a choisi d’amplifier ces trois dernières années cette spécificité, en réévaluant la place des artistes femmes dans ses acquisitions et dans ses présentations. Cet axe rejoint un mouvement de fonds dans l’histoire de l’art et dans les musées qui réévalue depuis plusieurs années leur place, souvent ignorée et effacée, permettant aussi de découvrir ou de redécouvrir des peintres, sculptrices et artistes d’horizons divers. 

En 2024, une nouvelle salle a été consacrée aux femmes artistes du XIXe et de la première moitié du XXe siècle, permettant de sortir des réserves des œuvres de Delphine de Cool (1830-1921) d’Emilie Charmy (1878 1974) ou Clémentine Ballot (1879-1964) et de présenter de nouvelles acquisitions. 

En 2025, ce travail sera poursuivi par l’aménagement d’une nouvelle salle autour de Suzanne Valadon, la plus grande du parcours peinture, qui devrait accueillir de nouvelles œuvres de l’artiste. Les acquisitions des trois dernières années ont largement été faites autour d’artistes femmes. 

En 2022 : Violante Siries (XVIIIe siècle) et son Portrait du Pacha Bonneval, Suzanne Valadon et sa Dame au petit chien (1917), Suzanne Lalique et sa Nature Morte à l’éventail (vers 1930). 

En 2023 : deux sculptures de Lydia Luzanowsky, émaux de Marie-Thérèse Régérat, Lise Rathonie, Aya Iwata, textile de Suzanne Lalique. Et en 2024 : deux portraits de Manon Collot (dite Man-Collot), une sculpture (tête de bacchante) d’Emilie Ducruet, dite Aimée Bianchi, une nature morte de Suzanne Valadon.

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